L’église Notre-Dame-de-Toute-Aide est sise rue Aimé-Jéglot, en surplomb du Lié, qui la sépare du château des forges.
La chapelle du château des forges de Lanouée est construite en 1760. Devenue église paroissiale en 1883, elle est agrandie en 1889 et 1895 pour mieux accueillir les fidèles. L'église, en tant que chapelle du château des forges, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 24 août 2007.
Initialement bâtie selon un plan rectangulaire, l'église affecte un plan en croix latine lors de son agrandissement. Elle est coiffée d'un clocheton à base carrée sur son pignon ouest, remplacé par une flèche dans les années 1990. Elle abrite deux statues inscrites au titre des monuments historiques en 1973 :
- une statue de saint Éloi du XVIIIe siècle ;
- une statue de Vierge à l'Enfant (dite « Notre-Dame de Toute Aide ») du XVIIIe siècle.
La chapelle Saint-Mélec (XVIIème et XVIIIème siècles), située au village de Pomeleuc ou Pommeleuc (autrefois appelé Pont-Meleuc).
Cette chapelle était jadis le siège d’une paroisse (jusqu’en 1791) dépendant de l’abbaye de Saint-Jean-des-Prés qui y délègue un religieux comme recteur. La chapelle a certainement été édifiée à l’emplacement d’un ancien établissement des Templiers ou Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Les responsables successifs de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem sont : Nicolas Seguin (en 1395), Nicolas Poitevin (en 1427), Jehan d’Eschelles (en 1497), André Desmier (en 1512), François de Pontville (en 1582), François de Lesmeleuc (de 1598 à 1604), François de Soulange (de 1766-1789). Les petites fenêtres en plein cintre et de hauts contreforts plats et peu saillants dénotent une construction romane. La chapelle, actuellement en forme de croix latine, a été restaurée en 1639 et profondément modifiée. La nef et le choeur ont été reconstruits au XVIIème siècle. La sacristie est datée 1664. Le transept date des années 1716-1718.
Elle abrite des fonts baptismaux et de vieilles statues en bois, ainsi que trois tableaux du XVIIIème siècle.
On y trouve un ossuaire. A signaler, une Vierge du Calvaire en provenance d’un groupe sculpté, et un bras reliquaire (abritant une relique de saint Mélec), en étain et bois, daté de la fin du XIVème siècle ou du début du XVème siècle.
Le bras reliquaire (fin du XIV sièble - étain et bois). Le reliquaire abrite une relique de Saint Mélec authentifiée par une inscription sur parchemin. La main est en bois ; la manche est revêtue d’étain repoussé et ciselé.
C’est une oeuvre exceptionnelle dans l’art de l’étain, de la fin du XIVème ou début du XVème siècle.
L’église Saint-Pierre (XIIème et XVème siècles), dédiée à saint Pierre-ès-Liens et restaurée au XIXème siècle. Quelques vestiges d’un édifice primitif du XIIème siècle semblent subsister dans le mur Sud de la nef à contreforts plats. Le clocher ajouré qui s’élevait au dessus du porche occidental 1720 et a été remplacé par la tour sud en 1757. Dans l’église, on trouve trois retables en bois du XVIIème siècle et une grille de choeur en fer forgé d’une belle facture (XVIIIème siècle) attribuée, semble-t-il, à Eustache Roussin
(originaire de Josselin). Le retable du transept Sud (XVIIème siècle) représente des scènes de la Sainte Famille : on y trouve une Vierge à l’Enfant (Notre-Dame de Toute Aide), sainte Barbe et saint Joachim.
La grille (seconde moitié du XVIIIème siècle) en fer forgé. La très belle grille de choeur peut être attribuée à Eustache ROUSSIN, originaire de Josselin où il réalisa la chaire à prêcher vers 1770. Cette oeuvre a sans doute été réalisée lors des aménagements intérieurs qui ont suivi la reconstruction de la tour de clocher en 1757.
La croix du cimetière (XVI siècle). Le décor de cette croix déplacée dans le nouveau cimetière est assez exceptionnel.
Le fût est orné d'un calice et de larmes. La scène représente saint Grégoire qui rachète les âmes du purgatoire.